general – OKFN Burkina Faso http://bf.okfn.org Site du groupe Burkinabè de la OKFN : Promouvoir le savoir libre Thu, 07 Jul 2016 11:16:16 +0000 fr-FR hourly 1 114358835 Dans la vague “Open Data Day 2016” http://bf.okfn.org/2016/03/19/dans-la-vague-open-data-day-2016/ http://bf.okfn.org/2016/03/19/dans-la-vague-open-data-day-2016/#respond Sat, 19 Mar 2016 11:45:19 +0000 https://bf.okfn.org/?p=98 Untitled2

Une journée modeste mais riche. L’Open data day 2016 au Burkina a permis de faire progresser l’appropriation de l’open data par l’écosystème et d’explorer de nouveaux domaines pour l’ouverture des données. Et cette fois, c’est le secteur de la santé qui était dans le viseur des militants de l’ouverture des données. Retour sur une journée d’échanges et débats passionnés autour de l’ouverture des données.

Ambiance. Dans l’amphithéâtre de l’Institut supérieur privé polytechnique (ISPP) situé à un bout de la nouvelle ville (Ouaga 2000), l’ambiance est chaude ce samedi matin. L’amphi n’est pas remplie. Mais les discussions, passionnées par moment, du petit groupe qui occupe les lieux, font croire à un jour de cours. Une ambiance faite de passion, mais aussi de rires. Quand on discute haut et fort de données sur la santé, notamment où trouver ces données et qu’un participant inspiré vous suggère de chercher du côté des coopératives agricoles…. Imaginez. Bon, la parenthèse de l’Open Data et agriculture a été fermée sans qu’il ne se rende compte. Mais aussi, la confusion est facilement arrivée parce que l’ouverture des données au Burkina progresse d’un secteur à un autre, de l’agriculture à la santé. Bref. Nous sommes dans un pays, le premier dans l’Afrique francophone à s’engager dans un processus d’ouverture des données. Et il était important d’intéresser plus de monde à ce concept à la mode, l’Open Data.

 

Recap. La communauté open data du Burkina Faso a encore réussi un pari. Celui de conquérir de nouveaux secteurs d’activité et de nouvelles personnes dans le processus de l’ouverture des données. Le secteur de la santé et celui de l’énergie. La célébration de journée de l’ouverture des données s’est faite autour de ces thématiques et a dégagé de bonne perspective, notamment pour ce qui est de l’open data et énergie. Et si vous n’y étiez pas, voici un petit recap en deux points.

PHOTO DE COUVERTURE FACEBOOK

Qui étaient à la journée Open Data?

L’un des objectifs en participant à l’Open Data Day était d’abord de faire connaître l’écosystème existant dans le domaine de l’Open data, permettre aux différents acteurs de se connaitre entre eux. Et ensuite de faire de faire progresser l’appropriation de l’open data par l’ensemble de l’écosystème des données au Burkina Faso.

 

Les différentes structures présentes et actives dans le domaine de l’Open Data ont été présentées. En l’occurrence, il s’agit de l’Initiative pour un Burkina Ouvert (Open Burkina), Open Knowledge Foundation (OKFN) Burkina Faso, BEOG NEERE (For a better future), Geek Developers Network (GDN), Burkina Open Data Initiative (BODI), Open Street Map (OSM) et le Fablab Ouagalabs. Une bonne brochette représentative de ce que le pays compte de structures intéressées par l’ouverture des données. On peut dire que depuis la première rencontre tenue en avril 2014 à Jokkolabs, cette communauté a grandi et que l’écosystème de l’Open Data au Burkina se dessine. Il y avait également ce samedi des étudiants en médecine et des professionnels de la santé qui sont venus découvrir l’open data et contribuer au débat sur l’ouverture des données sur la santé.

 

De quoi a-t-on parlé?

De l’importance de la data et des opportunités. La journée a commencé par une mise à niveau des participants. Une bonne partie des étudiants et professionnels de la santé découvrait pour la première fois le concept de l’open data, grâce à la communication introductive donnée par Idriss Tinto, ambassadeur Open Knowledge Foundation au Burkina Faso. La communication a surtout insister sur l’importance de l’ouverture des données pour la démocratie, avec l’exemple édifiant de open élection, pour le développement avec des perspectives et opportunités dans des domaines comme l’éducation, l’agriculture ou la santé. Après cette phase théorique, la journée s’est poursuivi avec des ateliers plus participatifs.

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De l’ouverture des données dans le secteur de la santé. Le premier atelier a porté sur l’open data et santé. Assez passionnant. L’idée derrière cet atelier était de présenter les opportunités offertes par l’Open Data dans la santé, d’identifier les données clés à récolter, de se pencher sur leur réutilisation et finalement de poser les jalons d’une stratégie pour l’ouverture des données dans le domaine de la santé. Les échanges ont fait voir de nombreuses opportunités possibles avec les données du domaine de la santé. Reste qu’ils ont aussi révélé une chose de très important: la réticence des acteurs du domaine de la santé, notamment les étudiants qui ont montré des craintes d’intrusion dans leur métier.

 

D’un projet citoyen basé sur la cartographie. Le second atelier de la journée a porté sur le projet de cartographie des délestages dans la ville de Ouagadougou. Ce projet porté par Open Burkina a été présenté aux participants. Un projet ambitieux qui veut permettre aux Ouagalais de s’adapter à l’inconfort des délestages, en leur donnant une information de qualité à partir des données de la société de fourniture d’électricité. Pour le moins que l’on puisse dire, le projet a reçu des contributions intéressantes qui devront lui permettre d’évoluer et de prendre corps bientôt.

 

Leçon apprise. à chaque fois qu’il est question d’ouvrir des données, il y a à quelque part des réticences. Et les organisateurs de l’Open Data Day 2016 au Burkina ont bien fait d’inviter des professionnels et étudiants du domaine de la santé pour discuter de l’Open data et santé. Comme quoi, lorsque vous vous intéresser à un domaine, il est important d’associer dès le départ les professionnels du domaine pour savoir leurs craintes, leurs réticences et évoluer ensemble grâce à un débat constructif. Ils sont parfois les premiers alliés, soient en tant que producteurs de données, ou même bénéficiaires. Pour preuve? Le projet, nendo, présenté d’ailleurs lors de l’Open Data Day, pour lequel un particulier, professionnel du domaine a fourni les données qu’il avait sur l’éducation dans une commune donnée.

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On retient, avec satisfaction que dans la vague mondiale de célébration de l’Open Data Day 2016 (257 évènements dans le monde!), ce samedi 5 mars, le Burkina Faso s’est fait compter.

Article écrit par Justin Yarga

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Contribution à l’Open Data Index 2015 http://bf.okfn.org/2015/09/09/contribution-a-lopen-data-index-2015/ http://bf.okfn.org/2015/09/09/contribution-a-lopen-data-index-2015/#respond Wed, 09 Sep 2015 11:40:43 +0000 https://bf.okfn.org/?p=94 L’open data index [1] est une cartographie de l’état d’ouverture des données à travers le monde. Les contributions sont faites par des volontaires venant du pays, et contribuent la plupart du temps pour leurs pays d’origine, vu qu’ils maitrisent mieux la situation des données dans leurs pays.
Cependant, on à remarqué que pour certains pays, dont les pays francophones d’Afrique de l’ouest[2], il n’y a pas eu assez de contributions pour les année passées[3]. Cela fait que les pays sont toujours classés en bas de tableau. Dans son désir d’améliorer les contributions dans la zone Afrique de l’ouest francophone, open knowledge[4] à émit des hypothèse sur le déficit de contribution:

  • la méconnaissance même de l’existence de l’index;
  • le manque d’informations dans la langue appropriées de la procédure pour remplir les fiches;
  • le manque de confiance par rapport au auteurs et à la destination de l’index.

Afin de lever les potentiel problèmes, OK a choisit des responsables régionaux, qui parlent la langue officielle des pays de leurs régions. Le rôle de ces derniers est de lancer des appels à contribution, en guider les contributeurs, lever les inquiétudes des contributeurs; pour qu’enfin chaque pays apparaisse tel qu’il est exactement.
Si vous voulez contribuer pour un des pays de la région Afrique de l’ouest francophone, contactez Tinto T. Idriss (@titinto_,tinto[doc]jean[at]titinto[doc]net).

La contribution est à titre bénévole et ne donne pas droit à une rémunération.

IMPORTANT : le contributions sont ouvertes jusqu’au 20 septembre 2015

 

 

1. https://blog.okfn.org/2015/08/25/global-open-data-index-2015-is-open-for-submissions/
2. Benin, Burkina Faso, Cameroun(exception), Cote d’ivoire, Guinée Conakri,Mali, Niger, Senegal, Togo
3. http://global.census.okfn.org/year/2014
4. https://okfn.org/

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http://bf.okfn.org/2015/09/09/contribution-a-lopen-data-index-2015/feed/ 0 94
Open Data Index 2014 http://bf.okfn.org/2014/11/09/open-data-index-2014/ http://bf.okfn.org/2014/11/09/open-data-index-2014/#respond Sun, 09 Nov 2014 21:17:18 +0000 https://bf.okfn.org/?p=91 ODI14-burkina

État d’ouverture des 10 jeux de données clefs

Cette année encore, l‘open knowledge a lancé la constitution de l‘index de l’open data. Cet index à pour objectif de faire l’état d’ouverture des données dans le monde à travers 10 jeux de données clefs:

  • Les horaires des transports,
  • Le budget de l’État,
  • Les dépenses de l’État,
  • Les résultats des élections,
  • Le répertoires des entreprises,
  • La carte nationale,
  • Les statistiques nationales,
  • La législation,
  • Les codes postaux,
  • Les émissions de polluants.

Pour que le Burkina Faso ne soit pas en reste, Open Knowledge Burkina et Burkina Faso Open Data Initiative (BODI), ont effectués le recensement pour le Burkina Faso.

Compte tenu de l’effort du gouvernement pour la modernisation de l’administration, on remarque que la plupart des jeux de données est publié par défaut. Chaque institution à un site internet et s’efforce de publier ses données sur son site. Cependant, la publication ne tient pas compte de la réutilisation, ce qui fait que les données sont publiées dans la plupart des cas sous des formats PDF ou HTML, la cible étant l’utilisateur humain.

En plus du format, la plupart des données publiées n’a pas de licence associé. Dans ce cas, l’utilisateur qui télécharge la données ne se voit pas explicitement autorisé à un type de réutilisation ni interdit à un autre. La loi statistique en son article 2 explique que la diffusion est la mise à disposition du public, par tout support autorisé par les textes en vigueur, des données statistiques produites; Mais elle ne précise pas ce que le « public » à le droit de faire ou pas avec les données. De même, la loi portant réglementation des services et des transactions électroniques au Burkina Faso, en son titre V (Mise à disposition par voie électronique d’information publique) précise ce que les administrations publiques doivent rendre disponible par voie électronique au public, sans faire cas des droits du public dans la réutilisation. Tout porte à croire qu’il y a une autorisation tacite à tout type de réutilisation mais il est important que ce droit soit opposable, d’où la nécessité de préciser explicitement ce que l’utilisateur à le droit de faire ou pas avec les données qu’il télécharge.

Ce travail de recensement de l’état d’ouverture des données à le mérite de donner une cartographie de l’open data dans le monde, une base commune à partir de laquelle on peut comparer les pays. Elle permet aussi à chaque pays de voir où il est important d’agir; Au Burkina par exemple, on verra qu’il faut plus mettre l’accent sur les format des données et les licences que sur la publication elle-même.

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