BODI – OKFN Burkina Faso http://bf.okfn.org Site du groupe Burkinabè de la OKFN : Promouvoir le savoir libre Thu, 07 Jul 2016 11:16:15 +0000 fr-FR hourly 1 114358835 Nos écoles, nos données http://bf.okfn.org/2014/06/17/nos-ecoles-nos-donnees/ http://bf.okfn.org/2014/06/17/nos-ecoles-nos-donnees/#comments Tue, 17 Jun 2014 02:33:18 +0000 https://bf.okfn.org/?p=60 NENDOL’initiative Open data du Burkina, pour se donner plus de chances de succès, s’est focalisé dans un premier temps à ouvrir les données d’un certain nombre de ministères pilotes. Il s’agit du ministère de la santé, du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA), et du ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (MASA).
L’objectif était de démontrer les possibilités offertes par l’open data afin d’engager plus facilement les autres ministères.
Le projet pilote Nendo (nos écoles, nos données), qui concerne les données mis à disposition par le MENA, avait pour objectif de montrer que l’ouverture des données pouvait permettre à l’ensemble des différentes parties prenantes (producteurs, reutilisateurs et consommateurs) de se retrouver pour enrichir les données, mais aussi créer de nouveaux usages en faisant des croisements. C’est ainsi que toute la communauté open data s’est retrouvée autour de l’équipe gouvernementale pour des sessions de travail sur les données de l’éducation.
Le projet devait permettre de développer une application qui localise sur une carte des écoles et fournit des informations sur l’environnement et sur les performances de l’école. l’application devra permettre aussi en agrégeant les données des écoles d’avoir des statistiques à l’échelle de la commune. Toutes ses informations sur l’école devraient être accessibles en ligne.
La commune de komki-ipala, qui se trouve à une trentaine de kilomètres de la ville de ouagadougou à été choisit pour abriter le projet pilote. Le maire de la commune à d’ailleurs participé aux travaux pour la mise en œuvre  de l’application.
Après trois semaine de collaboration, les parties prenantes ont aboutit à une application accessible en ligne et qui répond aux attentes formulés.
Le projet à permis, outre la réalisation de l’application, à des acteurs d’horizon et de domaines de compétences différents d’apprendre à travailler ensemble et cela augure de meilleurs lendemains pour l’écosystème open data au Burkina Faso.

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Open data: le gouvernement du Burkina Faso s’engage (communiqué) http://bf.okfn.org/2014/05/28/open-data-le-gouvernement-du-burkina-faso-sengage-communique/ http://bf.okfn.org/2014/05/28/open-data-le-gouvernement-du-burkina-faso-sengage-communique/#respond Wed, 28 May 2014 01:53:01 +0000 https://bf.okfn.org/?p=58 Open data: le gouvernement du Burkina Faso s’engage (communiqué)

« Face au doute, c’est l’ouverture qui prévaut. Le gouvernement ne doit pas maintenir la confidentialité de l’information au seul motif que des responsables publics puissent se trouver dans l’embarras après sa révélation ou à cause des erreurs ou des échecs qu’elle révélerait ou à cause de peurs spéculatives ou abstraites.

La non-divulgation ne devrait jamais se justifier par l’entreprise de protéger des intérêts personnels de responsables gouvernementaux aux dépens de ceux qu’ils devraient servir » soutenait le président américain Barack Obama en 2008. Il invitait ainsi, les premiers responsables des pays à libérer les données gouvernementales non sensibles pour cultiver la transparence et la confiance des concitoyens.

S’inscrivant dans cette dynamique et convaincu que l’accès aux données gouvernementales non sensibles peut contribuer à la création des richesses et à la transparence dans la gestion des deniers publics, notre pays s’est engagé, avec le soutien de la Banque mondiale, dans l’initiative de l’ouverture des données. Lors du Forum panafricain sur le partage des meilleures pratiques dans le domaine des TIC, tenu en octobre 2013 et présidé par Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, Président du Faso, les participants avaient reconnu la nécessité de promouvoir les données numériques ouvertes en vue de favoriser le développement de contenus locaux, la recherche et le développement de l’expertise dans le domaine des TIC en Afrique.

A l’issue des travaux, il a été recommandé entre autres l’engagement des gouvernements africains dans la mise à disposition de données numériques, la promotion de l’expertise en matière de production de services à valeur ajoutée basés sur les données numériques ouvertes, le développement de contenus locaux pour mieux répondre aux besoins des populations.

L’engagement de notre pays dans cette initiative des données ouvertes, traduit donc la volonté des plus hautes autorités du Burkina Faso à saisir les opportunités qu’offrent les TIC pour accroitre la participation citoyenne au développement.

Open data, une initiative créatrice de valeur ajoutée

L’Open Data est une véritable lame de fond qui traverse la sphère numérique. Selon Tim Berners-Lee, l’Open data « donnée ouverte » est une donnée librement accessible, destinée à être utilisée et publiée sans restrictions de droits d’auteur, de brevets ou d’autres mécanismes de contrôle.

L’Initiative des données gouvernementales ouvertes du Burkina Faso (BODI : Burkina Open Data Initiative), vise à encourager les services publics, à mettre à disposition de façon libre et gratuite, toute donnée numérique non nominative produite dans une mission de service publique, ne relevant pas de la vie privée ni de la sécurité et ayant une dimension territoriale sous un format non propriétaire et exploitable par les machines.

Ces données constituent un patrimoine immatériel qui peut être mis en valeur pour tous. En effet, les chercheurs peuvent y trouver matière à nourrir leurs travaux et expériences, les développeurs peuvent créer des services innovants utilisant ces données, les citoyens et journalistes y trouvent des données utiles pour faire du data-journalisme, les entreprises peuvent fournir une valeur ajoutée à ces données et ainsi créer de l’emploi et de la richesse pour la communauté.

L’open data présente également des enjeux démocratique, et de modernisation de l’action publique.

L’objectif démocratique que vise l’ouverture des données publiques est fondamental. La relation entre les citoyens et le politique évolue. Les citoyens souhaitent se rapprocher davantage de l’administration, comprendre, et pouvoir influer sur l’action publique. Et cela oblige l’administration à évoluer, à veiller avec toujours plus d’attention à établir un consensus sur les changements à envisager dans la conduite des politiques publiques.

L’on doit montrer que notre démocratie sait s’adapter pour rester en phase avec les attentes du public. Il faut donc mettre sur Internet, les forums, les blogs et les réseaux sociaux; des lieux désormais incontournables du débat public, autant d’information que possible sur l’action administrative. Mieux informés, les citoyens sont plus actifs dans le débat public. L’Open Data participe d’une volonté commune de créer au sein des administrations une véritable culture de « rendre des comptes ».

L’ouverture des données publiques permettra d’accélérer la modernisation des administrations publiques. Elle ne pourra qu’inciter les acteurs publics à apporter un soin accru pour assurer la qualité des données et leur correcte actualisation.Ainsi ces données n’en seront davantage qu’exploitables et mieux exploitées. Et cela aura pour conséquence immédiate d’améliorer la qualité des politiques publiques, de veiller à leur efficacité et à leur efficience. Et cette ouverture, en rapprochant l’administration des citoyens apporte également une garantie d’adaptation de l’action publique aux besoins de la société, à l’aide du progrès technologique.

Mise en œuvre du BODI, état des lieux

Dans la mise en œuvre de l’initiative Open Data, notre pays bénéficie du soutien de la Banque mondiale qui apporte un accompagnement technique et financier conséquent.

Après une mission d’études au Ghana ayant permis à l’équipe conjointe du Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes, et du Ministère de l’Economie et des Finances, de découvrir l’expérience de ce pays en matière d’ouverture des données, des experts de la Banque mondiale, dans le domaine, ont également séjourné dans notre pays. Ces experts ont pu rencontrer les différents acteurs, c’est-à-dire les producteurs et les réutilisateurs potentiels des données. Ces différentes rencontres ont permis à la Banque mondiale d’évaluer le potentiel des données disponibles.

Dans la perspective de la mise en œuvre du BODI, le Ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes a organisé les 23 et 24 mai 2013, un atelier qui a proposé un plan d’action général pour la mise en œuvre de l’initiative. Par ailleurs, notre pays abritera les 5 et 6 juin prochain un forum national sur les données ouvertes dont l’objet principal est de procéder au lancement officiel de l’initiative Open Data du Burkina et du portail alpha.data.gov.bf, version d’essai de la future plateforme Open data du Gouvernement (data.gov.bf).

L’enjeu de ce premier rendez-vous majeur autour des données ouvertes du gouvernement est de faire un bilan des actions déjà réalisées, lancer la dynamique en montrant des éléments concrets de réutilisation, présenter un plan d’actions tangible et d’associer fortement l’écosystème. Ce forum sera aussi l’occasion d’effectuer un atelier de co-création d’usages autour d’un projet pilote « Nos Ecoles, nos données ».

Fruit de la volonté des plus hautes autorités de notre pays, avec l’accompagnement soutenu de la Banque mondiale, l’Initiative Open Data du Burkina (BODI) est un chantier stratégique et passionnant dont la réussite passe par la mobilisation, la coopération et l’intelligence collective des différents acteurs.

Ministère du Développement de l’économie numérique

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Le portail de données ouvertes du Burkina sous CKAN http://bf.okfn.org/2014/05/27/le-portail-de-donnees-ouvertes-du-burkina-sous-ckan/ http://bf.okfn.org/2014/05/27/le-portail-de-donnees-ouvertes-du-burkina-sous-ckan/#comments Tue, 27 May 2014 02:53:51 +0000 https://bf.okfn.org/?p=67 BODI

L’open data consiste à rendre les données accessibles par tous, sous certaines conditions. Cela nécessite un cadre juridique obligeant l’institution public productrice de données à les mettre à la disposition des demandeurs. Mais en plus de ce cadre juridique, le producteur doit mettre en ligne ses données, enfin de les rendre plus largement et plus facilement accessibles. La mise en ligne des données nécessite des outils spécialisés qui facilitent le partage, la mise à jour et la recherche. Ces outils sont appelés « Data Managment Systems » (DMS) de la même manière que les gestionnaires de contenu sont appelés « Content Managment System » (CMS).
Ils existes plusieurs DMS sur le marché:

Le plus utilisé d’entre eux est CKAN. CKAN est un logiciel libre développé par la la Open Knowledge, pour faciliter la démarche d’ouverture des données.
Le gouvernement du Burkina Faso, qui s’est engagé à ouvrir ses données, à choisit d’utiliser CKAN pour son portail. Le travail de l’équipe de projet à permis de passer de la version d’origine à une version alpha. Le développement continu afin d’avoir un portail qui satisfasse l’ensemble des besoins de la communauté Open data du Burkina faso.

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Ecosystème Open data du Burkina http://bf.okfn.org/2014/05/20/ecosysteme-open-data-du-burkina/ http://bf.okfn.org/2014/05/20/ecosysteme-open-data-du-burkina/#respond Tue, 20 May 2014 02:36:34 +0000 https://bf.okfn.org/?p=64 Ecosystem

Vue des participants aux travaux de l’écosystème

Dans sa volonté de travailler avec l’ensemble des parties prenantes, l’équipe open data du gouvernement à invité l’ensemble des acteurs intéressés par l’open data à se joindre à lui pour conduire un projet de réutilisation des données du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA).
La première séance de travail à permis à l’ensemble des participants de mieux comprendre le projet open data et de voire dans quelle mesure ils peuvent contribuer. Une deuxième séance de travail à permis de proposer des fonctionnalités à mettre en œuvre dans l’application pilote. Entre autre, l’application devait permettre d’avoir pour chaque école et pour chaque année:

  • Effectif sexo-spécifié
  • Taux de succès
  • La présence ou pas d’un point d’eau à proximité
  • La proximité ou pas d’un centre de santé
  • La présence de d’infrastructures sanitaires (latrines)
  • Le nombre de classes
  • L’existence ou non d’une association des parents d’élèves (APE)
  • La présence ou non d’une Cantine
  • Nombre de logements
  • Nombre d’enseignants
  • Contacts (boite postale, téléphone, …)
  • Photo de l’école
  • Coordonnées géographique

Après la spécification, le groupe élargi s’est divisé en trois sous groupes, chacun devant accomplir des taches pour la réussite du projet. Il s’agissait du groupe communication, qui était chargé de concevoir un plan de communication sur le projet; du groupe de production, qui était chargé de collecter et préparer les données nécessaires au projet; et le groupe développement et visualisation qui était chargé du développement de l’application et de la réalisation des visualisations.

Les données sur l’éducation sont gérées par la direction générale des statistiques sectorielles du MENA. Cependant, cette direction ne disposait pas de toutes les données nécessaires au projet. En effet, les données sur les performances des écoles, ainsi que la géolocalisation des écoles et leurs photos manquaient. La communauté Open Street Map du Burkina à organisé et conduit une mission dans la commune rurale de komki-ipala pour collecter les coordonnées géographiques des écoles. Il à par la même occasion réaliser des photographies des écoles.
Pour ce qui est des résultats des écoles, ces données ont été prises avec la circonscription de l’enseignement de base (CEB) de la commune de komki-ipala. Il faut préciser ici que la structure centrale du MENA qui s’occupe des examens (Direction des examens et concours (DEC)) ne dispose des données qu’a l’échelle de la province. Pour avoir les données sur chaque écoles, il fallait donc chercher au niveau des CEB.
A l’issue des travaux qui ont durées trois semaines, l’écosystème à arrivé à réalisé un application accessible en ligne faisant la cartographie des écoles de la commune de komki-ipala.

Le groupe élargi était composé de :

  • L’équipe projet du gouvernement,
  • Le groupe local de la Open knowledge foundation
  • Jokkolabs,
  • Le chapitre Burkinabè de Internet society,
  • La communauté Open street map du Burkina,
  • L’entreprise Omega innovations,
  • L’entreprise NTS solutions,
  • La commune rurale de komki-ipala,
  • Un data journaliste independant

 

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